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Pensées perdues

14 mars 2009

Dernier cadeau

Perdue à ne plus comprendre. Comprendre à s’en perdre.

Ecouter jusqu’à sombrer et sombrer pour mieux écouter.

Faner de perdre son temps et perdre son temps à faner.

Pleurer à en sécher ou sécher tes pleurs.

Sourire pour mieux tomber et tomber dans ton sourire.

Je ne sais plus,

Que tout brûle et qu’on en parle plus.

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1 mars 2009

Par là

Il n’y avait plus de saveur. Et on enleva à la Terre tous ses maux. A coup de pelle on creusa un trou profond ou sans fond je ne sais plus. Les objets débordaient mais peu importe on les jeta dedans et on recouvrit le monticule qui dépassait. Avec force et conviction les gens pleuraient mais ils ne savaient pas pourquoi. On enterait ma vie et je savais où était l’apocalypse. Une croix en bois était dressée au sommet et je me demandais combien de fois j’étais morte. Trop immortelle pour me souvenir. Il n’y a pas de FAIM. Il n’y a pas de fin et encore moins de fin. Hier soir j’ai eu mal. Hier midi aussi je crois et c’était à cause de toi. Et demain c’est un lundi tu sais et tout va recommencer.

J’ai trouvé un tournevis pour réparer la machine et je tremble déjà. Ca fume et ça fait boum.

Tout est mieux. Change tout je m’essouffle. J’étouffe et j’ai peur. C’est douloureux, c’est peut être ça. Cherche le but de la vie, cherche, cherche mais pas trop. Cherche sans t’égarer, t’es perdu petit con. Tourne à gauche la prochaine fois, tu aurais dû m’écouter. Juste pour une attention, un mot tu es vraiment pitoyable.

4 février 2009

Mot à toi

Encore un élan de néant. J’attends celui qui sera de trop alors que la lune me nargue d’être si loin dans cette nuit glacée d’hiver. Et je songe encore et toujours ce que tu m’as dit.

 

Tu m’appèles comme je le souhaite parce que c’est ce que je suis. Je m’en rappellerai toujours, trop de souvenirs qui me rattachent à toi et encore une fois c’est la nuit qui me rappèle la réalité des choses. Tout est bien fini. Mais ça résonne si tu savais. J’ai la nausée de toutes ces choses comme j’aimerai ne pas être passée à travers. Ca sonne, ça résonne et ça me fait trembler.

Maintenant j’ai froid quand il fait chaud, j’allume des bougies à la lumière du jour et je me jète dans le vide tête la première. Parce que tout simplement et une fois de plus, plus rien n’a de sens et que je connais déjà la fin comme si toute la prophétie était écrite. L’ambition s’écroule et les rêves deviennent cauchemars. Juste parce que ça a été toi.

30 janvier 2009

Une pensée

Comme je te comprends juste trop. Encore une fois que le connard qui me l’a donné reprenne ce trop plein de conscience qui chaque jour m’enfonce un peu plus. L’orage persiste et la foudre tombe chaque jour. Lorsque le déclin s’arrêtera nous ne serons plus là, la folie aura eu raison de nous et nous serons loin. Fuir la peur pour tomber dans un autre piège, que la solitude me pardonne ces moments insensés mais je ne puis faire autrement. Le noir passe au noir et les cendres redeviennent poussières. Triste moment poétique qui me fracasse le crâne, chose dont j’ai tant rêvé. Mais pourtant demain est un autre jour et je me lèverai encore avec ce goût amère qui me revient à chaque fois comme si je buvais dans mes sombres cauchemars de l’eau salée. Le sang coule à flot et le monde est trop grand et pourri. La déception encore est venue frapper à ma porte, m’apportant son lot de bonnes nouvelles que je me suis résignée à ranger dans un carton qui n’aura bientôt plus suffisamment de place pour tenir droit. Il encaisse puis explose, tiens ça me rappèle une âme perdue qui un jour avait dit que demain elle aurait la sagesse suffisante pour crever la gueule ouverte. Quelques mots, juste pour que demain l’espoir coule encore un peu dans tes veines. Tremble et souris parce que c’est notre finalité, je veux juste baiser la mort, je me suiciderai 5 minutes avant qu’elle vienne me voir et de mon plus beau sourire je lui dirai : « t’as cru que tu pouvais gagner mais ma pauvre je t’ai entendu arriver ». Des calculs hautement scientifiques ont secoué mon cerveau mais heureusement tout ça n’est pas pour demain, parce j’ai décidé de tenir, parce que ce soir je pense à toi.

28 janvier 2009

Je ne te l'ai jamais dit...

De battre ton cœur va s’arrêter.

Je souhaite que de l’autre côté de la porte, il est un monde où la douceur et la joie de vivre te permettra de patienter avant notre venue.

Qui pourra m’enlever la vision de ton corps meurtri par la douleur ? Tant d’années où tu m’as épaulée et je ne peux même plus te rendre la pareil à cause de cette saloperie de morphine qui te plonge dans un autre monde.

Je voulais te le dire, je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai quoi qu’il se passe maintenant.

Je pendrai soin de ta moitié.

A genou je supplie le ciel que ce cauchemar s’arrête, ne m’oublie pas juste parce que…

De battre mon cœur va continuer.

Ich liebe dich so stark...

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26 janvier 2009

-Nur für dich-

Petite poupée de porcelaine, un corps qui vole et qui danse entre le soleil et la lune.

Ne perd pas espoir d’un lendemain meilleur…

Oublie tes montées en enfer et tes descentes au paradis,

Tiens moi juste la main et tournons au bout de cette route sinueuse.

Regarde là bas au loin, c’est la lune qui se lève,

rêve encore un peu…

Tout nous fatigue,

Et par dessus tout nous ne dormons pas.

Mais rêve quand même un peu.

Parce que le rêve existe encore, monte sur mes épaules, n’aies pas peur,

Et rêve juste encore un peu…

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