Une pensée
Comme je te comprends juste trop. Encore une fois que le
connard qui me l’a donné reprenne ce trop plein de conscience qui chaque jour
m’enfonce un peu plus. L’orage persiste et la foudre tombe chaque jour. Lorsque
le déclin s’arrêtera nous ne serons plus là, la folie aura eu raison de nous et
nous serons loin. Fuir la peur pour tomber dans un autre piège, que la solitude
me pardonne ces moments insensés mais je ne puis faire autrement. Le noir passe
au noir et les cendres redeviennent poussières. Triste moment poétique qui me
fracasse le crâne, chose dont j’ai tant rêvé. Mais pourtant demain est un autre
jour et je me lèverai encore avec ce goût amère qui me revient à chaque fois
comme si je buvais dans mes sombres cauchemars de l’eau salée. Le sang coule à
flot et le monde est trop grand et pourri. La déception encore est venue
frapper à ma porte, m’apportant son lot de bonnes nouvelles que je me suis
résignée à ranger dans un carton qui n’aura bientôt plus suffisamment de place
pour tenir droit. Il encaisse puis explose, tiens ça me rappèle une âme perdue qui un jour
avait dit que demain elle aurait la sagesse suffisante pour crever la gueule
ouverte. Quelques mots, juste pour que demain l’espoir coule encore un peu dans
tes veines. Tremble et souris parce que c’est notre finalité, je veux juste
baiser la mort, je me suiciderai 5 minutes avant qu’elle vienne me voir et de
mon plus beau sourire je lui dirai : « t’as cru que tu pouvais
gagner mais ma pauvre je t’ai entendu arriver ». Des calculs
hautement scientifiques ont secoué mon cerveau mais heureusement tout ça n’est
pas pour demain, parce j’ai décidé de tenir, parce que ce soir je pense à toi.